Aujourd'hui, grosse prise de conscience ! Mon visa expire le 31 juillet 2009 et je n'ai toujours pas de stage. Une ombre plane : où, par qui et quand dois-je faire refaire mon visa ? Que faire si je n'ai pas de stage ? Serai-je en Chine à ce moment ou dois-je attendre à Paris de trouver un stage et le visa associé pour rentrer ?
Et je n'ai toujours de stage alors qu'en principe, c'est l'entreprise qui peut réobtenir un visa de travail pour nous en tant que salarié. Les stages existent en Chine mais ne sont pas rémunérés et donc ne sont pas considérés comme un travail. Dans ce cas, un visa étudiant est suffisant. Du moins, c'est ce que j'ai entendu dire. Le système m'apparaît encore un peu flou mais je ne désespère pas. Tout ce dont j'ai peur, c'est le timing... Conclusion: trouves-toi un stage et le ciel t'aidera ^^
Pour contraster avec ces besoins matériels, j'ai relevé un petit truc qui m'a rendu contente de ma journée: Les chauffeurs de taxis se mettent à apprendre l'anglais. Évidemment, c'est très difficile pour eux, entre deux clients de bosser sachant qu'ils n'ont même pas de cassette pour mémoriser correctement la prononciation des mots... Alors, une fois, en rentrant de mon cours de français, j'ai discuté sommairement avec le chauffeur: "ni shuo yinyu ma?" ... J'ai répété avant qu'il ne me réponde "Ting bu Dong". Il m'a sorti un petit cahier destiné aux chauffeurs spécialement et le vocabulaire associé au transport comme vous pouvez imaginer. En échange, je lui ai demandé comment on disait cigarette et fumer depuis le temps que je cherchais à savoir mais j'oubliais à chaque fois. Il était marrant ce taxi tout de même car quand j'ai allumé ma cigarette, il m'a dit "no smoke" et a explosé de rire ! :) Je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler aussi ! L'humour est toujours le ciment des relations, je trouve ! Bref, quand je l'ai payé (il ne m'a facturé que 20 yuans au lieu de 21 ... Bon, je sais, la différence est maigre mais je lui avais donné le yuan et il l'a refusé !), il m'a dit "it is a pleasure" avec un accent à couper au couteau mais j'ai compris. Et là, voir un sourire sur son visage, content d'avoir pu pratiquer peut-être et surtout qu'on le comprenne, ça devait être un beau cadeau. C'est comme moi quand j'arrive à me faire comprendre dès le premier coup en chinois, je n'y crois pas au début et si, finalement, le chinois me répond ce que j'attends ! Bref, je lui ai répondu "me too" et est parti. Ça parait futile mais j'aime bien !
Ce soir, nous sommes passées avec Laure au commissariat pour nous enregistrer après presque 3 mois dans notre nouvel appart (en principe, on doit aller au commissariat dans les 24h à compter de l'installation). Bon, fort heureusement, nous n'avons pas eu d'amende, juste un "Warning" et une régularisation de la situation. Je suis rentrée à la maison avec une faim de loup (pas de goûter goûtu aujourd'hui!) et j'ai attendu 19h30 patiemment. Comme j'ai un stock impressionnant de crevettes décortiquées congelées, je me suis jetée à l'eau après plusieurs abandons pour les préparer. D'habitude, je suis vraiment pas fan de crevettes car justement il faut les décortiquer mais là, celles que j'avais achetées l'étaient déjà, chose que je n'avais jamais remarquée avant ! Oui, vous pouvez le dire: est-ce que tu sais ce que tu achètes, Cam ? :) J'avoue que je n'avais pas vraiment fait attention cette fois-ci! Bref, je jette mon filet à recettes dans cet océan d'informations et j'ai pêché la recette de curry de crevettes ! Adaptée avec un peu de courgette, du lait de coco et du curry, c'était hyper bon !
Recette (un peu au pif) pour une personne:
- une quinzaine de crevettes
- une demi-briquette de lait de coco
- du curry
- un demi-oignon
- une demi-courgette
Coupez l'oignon et la courgette en petits morceaux et les faire poêler. Perso, je ne mets pas d'huile car le lait de coco va se charger d'apporter les lipides qui manquent ! Ensuite, quand l'oignon et la courgette ont pris de bonnes couleurs, ajoutez le curry à votre convenance. En principe, il faut en mettre une bonne quantité. Puis le lait de coco et laissez mijoter en attendant que le riz cuit à côté. Il faut qu'il reste un peu de lait de coco parfumé au curry. Mélangez le tout et dégustez !
Et je n'ai toujours de stage alors qu'en principe, c'est l'entreprise qui peut réobtenir un visa de travail pour nous en tant que salarié. Les stages existent en Chine mais ne sont pas rémunérés et donc ne sont pas considérés comme un travail. Dans ce cas, un visa étudiant est suffisant. Du moins, c'est ce que j'ai entendu dire. Le système m'apparaît encore un peu flou mais je ne désespère pas. Tout ce dont j'ai peur, c'est le timing... Conclusion: trouves-toi un stage et le ciel t'aidera ^^
Pour contraster avec ces besoins matériels, j'ai relevé un petit truc qui m'a rendu contente de ma journée: Les chauffeurs de taxis se mettent à apprendre l'anglais. Évidemment, c'est très difficile pour eux, entre deux clients de bosser sachant qu'ils n'ont même pas de cassette pour mémoriser correctement la prononciation des mots... Alors, une fois, en rentrant de mon cours de français, j'ai discuté sommairement avec le chauffeur: "ni shuo yinyu ma?" ... J'ai répété avant qu'il ne me réponde "Ting bu Dong". Il m'a sorti un petit cahier destiné aux chauffeurs spécialement et le vocabulaire associé au transport comme vous pouvez imaginer. En échange, je lui ai demandé comment on disait cigarette et fumer depuis le temps que je cherchais à savoir mais j'oubliais à chaque fois. Il était marrant ce taxi tout de même car quand j'ai allumé ma cigarette, il m'a dit "no smoke" et a explosé de rire ! :) Je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler aussi ! L'humour est toujours le ciment des relations, je trouve ! Bref, quand je l'ai payé (il ne m'a facturé que 20 yuans au lieu de 21 ... Bon, je sais, la différence est maigre mais je lui avais donné le yuan et il l'a refusé !), il m'a dit "it is a pleasure" avec un accent à couper au couteau mais j'ai compris. Et là, voir un sourire sur son visage, content d'avoir pu pratiquer peut-être et surtout qu'on le comprenne, ça devait être un beau cadeau. C'est comme moi quand j'arrive à me faire comprendre dès le premier coup en chinois, je n'y crois pas au début et si, finalement, le chinois me répond ce que j'attends ! Bref, je lui ai répondu "me too" et est parti. Ça parait futile mais j'aime bien !
Ce soir, nous sommes passées avec Laure au commissariat pour nous enregistrer après presque 3 mois dans notre nouvel appart (en principe, on doit aller au commissariat dans les 24h à compter de l'installation). Bon, fort heureusement, nous n'avons pas eu d'amende, juste un "Warning" et une régularisation de la situation. Je suis rentrée à la maison avec une faim de loup (pas de goûter goûtu aujourd'hui!) et j'ai attendu 19h30 patiemment. Comme j'ai un stock impressionnant de crevettes décortiquées congelées, je me suis jetée à l'eau après plusieurs abandons pour les préparer. D'habitude, je suis vraiment pas fan de crevettes car justement il faut les décortiquer mais là, celles que j'avais achetées l'étaient déjà, chose que je n'avais jamais remarquée avant ! Oui, vous pouvez le dire: est-ce que tu sais ce que tu achètes, Cam ? :) J'avoue que je n'avais pas vraiment fait attention cette fois-ci! Bref, je jette mon filet à recettes dans cet océan d'informations et j'ai pêché la recette de curry de crevettes ! Adaptée avec un peu de courgette, du lait de coco et du curry, c'était hyper bon !
Recette (un peu au pif) pour une personne:
- une quinzaine de crevettes
- une demi-briquette de lait de coco
- du curry
- un demi-oignon
- une demi-courgette
Coupez l'oignon et la courgette en petits morceaux et les faire poêler. Perso, je ne mets pas d'huile car le lait de coco va se charger d'apporter les lipides qui manquent ! Ensuite, quand l'oignon et la courgette ont pris de bonnes couleurs, ajoutez le curry à votre convenance. En principe, il faut en mettre une bonne quantité. Puis le lait de coco et laissez mijoter en attendant que le riz cuit à côté. Il faut qu'il reste un peu de lait de coco parfumé au curry. Mélangez le tout et dégustez !
Enfin, avec Lo, on commence à se dire qu'il va falloir vider les placards. Eh oui, on ne sait où l'on se trouvera en juillet. On aimerait toutes les deux rester à Shanghai, on a nos habitudes maintenant et je me vois mal abandonner mes ustensiles de cuisine, mon mini-four et tous les ingrédients qu'il restera. Je sais pertinemment que je n'aurais jamais tout fini pour fin juin, c'est impossible! Mais pour ce soir, exceptionnellement et pour deux gourmandes, on ne nous le dit pas deux fois ! Alors, avant de regarder un film, pourquoi pas se faire des cookies "light" :) J'ai quelque peu adapté la recette de Loukoum que vous trouverez sur son site ici.
Pour une quinzaine de cookies normaux:
- 70 gr de poudre d'amandes
- 50 gr de sucre
- 1 oeuf
- 160 gr de farine
- 1/2 cc bicarbonate de soude
- 1/2 cc levure chimique
- 100 gr de chocolat
- du lait pour amalgamer...
En lait, je dirais que j'ai mis hum un demi-verre de moutarde (le grand verre Maille). Le conseil est simple, ajoutez un tout petit peu de lait au fur et à mesure pour former une boule avec la spatule. Tant qu'il y a encore de la poudre quelque part, vous en rajoutez un peu. Attention: cela va très très vite donc ne versez pas d'un coup tout votre lait !
Au four: pour les muffins cookies: 15 min à 180°. Laissez refroidir avant de démouler. Pour les cookies simples, 10 min suffisent ;)
Résultat: une bonne surprise culinaire ! Je ne sais pas si vous connaissez les fameux cookies Chunk, les paquets blancs qui vendent 8 cookies (c'est affreux quand on mange le 7ème...) made in USA ? Bref, j'ai trouvé sans prétention aucune que ces cookies se rapprochaient étonnamment de la saveur de ces biscuits ! Juste la recette géniale sans beurre (et un peu de poudre d'amandes ^^)
Un cookie qui se baladait...
PS: On a aussi innové en cuisinant des cookies muffins! C'est sympa et chewy à souhait mais ils n'arrivent pas à la cheville des cookies crunchy !!Un moule à muffins est très pratique quand on a un petit four et une encore plus petite plaque !
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